mercredi 27 avril 2011

mardi 26 avril 2011

Rapport progrès

Adoption Québec a mis en ligne les nouvelles règles concernant les rapports-progrès en Chine:

http://adoption-quebec.blogspot.com/2011/04/nouvelle-procedure-pour-les-rapports.html

shared-list de Avril

La shared-list sortie hier ne contenait qu'une quarantaine de dossier dont 32 était "special focus".

Il semblerait que les dossiers plus facilement jumelables sont partis dans les premières minutes de la sortie de la liste.

jeudi 21 avril 2011

Shared list de Avril

Cette fois ça y est!

La nouvelle liste sortira le 26 avril!

Bonne chance :)

vendredi 15 avril 2011

Garçons sur la shared-list - "healthy"

Il y a plusieurs garçons sur la shared-list qui n'ont comme "besoins spéciaux" que leur "âge".

Plusieurs garçons sont inscrit comme "healthy". Il y en a 30 présentement.

Il y a présentement 6 garçons nés en 1997 - ce qui leur donner presque 14 ans et qui ne seront plus adoptables lorsqu'ils auront atteint leur 14ième anniversaire.

10 garçons sont nés en 1998 qui sont aussi pas mal limites pour être adoptés (13 ans)

11 garçons sont nés en 1999 (12 ans) et  3 garçons sont nés en 2000 (11 ans)

Il arrive qu'il y ait des garçons un peu plus jeunes en santé mais présentement en date du 15 avril 2011 ce sont les seuls qui sont sur la liste.

Prochaine shared-list - malentendu

La personne ayant annoncé en grande pompe la date de sortie de la prochaine shared-list en disant que cette information lui avait été dit par son agence venant du CCAA directement s'est rétractée.

Cette annonce était un malentendu entre elle et son agence, il sagissait plutôt de la date à laquelle les dossiers désignés de son agence doivent retourner sur la shared-list.

Je trouvais étrange aussi que l'annonce venait d'une seule source alors qu'habituellement la date sort de "partout" une fois annoncée aux différentes agences.

Dès que je connais la date "exacte" je vous l'annoncerai.

lundi 11 avril 2011

Message du SAI

Montréal, le 11 avril 2011
Ce que les médias et les sites Internet de par le monde nous livrent en matière d’information concernant l’adoption internationale touche des histoires parfois heureuses, parfois moins, et des chiffres qui se contredisent souvent. Ces sources d’information, quelquefois douteuses, donnent de l’adoption internationale une image qui, malheureusement, s’éloigne d’une réalité rendue difficile à décrire sans devenir les porteurs de mauvais présage.

Un des moyens envisagés pour assurer que les enfants soient accueillis par des parents qui répondent le plus possible à leurs besoins consiste à fournir à ces postulants l’occasion d’entendre parler de ce qui entoure le projet de vie qu’ils s’apprêtent à choisir. Avant de se diriger vers l’adoption internationale, l’adoption nationale ou la banque mixte, les personnes devraient pouvoir bénéficier de sessions de sensibilisation offertes dans un contexte neutre et professionnel.

Le Comité de concertation en adoption internationale, présidé par le Secrétariat à l’adoption internationale, a pris en compte cette préoccupation et a commencé à travailler au développement de ce qui pourrait être un programme de sensibilisation pour les postulants à l’adoption. Ce qui est envisagé pour l’instant consiste en un programme en deux temps.

Une première séance d’information exposant les différences entre les trois types de projets de vie pour les enfants à accueillir serait offerte à tous les candidats désirant adopter. Puis, pour ceux et celles qui, après cette première étape de réflexion, opteraient pour l’adoption internationale, une seconde séance serait offerte pour approfondir les enjeux de ce type d’adoption. Le choix de l’organisme et le début des démarches suivraient l’assimilation de ces renseignements fondamentaux. La formule et les modalités que prendrait un tel programme ne sont pas encore analysées ni fixées.

Pourquoi donc un programme de sensibilisation préalable au choix d’un pays ou d’un organisme agréé? L’expérience démontre qu’une information juste et transparente concernant toute démarche à entreprendre permet à un individu d’affronter celle-ci avec intelligence et lucidité et de faire, à cet égard, des choix éclairés. Il en va de même pour toute personne qui se questionne sur la possibilité d’adopter un enfant.

N’oublions pas que l’acte d’adopter un enfant domicilié hors du Québec est un acte qui, bien au-delà d’une option de vie pour les adultes, s’inscrit d’abord et avant tout dans l’engagement du Québec de participer à une mesure internationale de protection des enfants que nous confient des pays partenaires. Car, qu’elle soit nationale ou internationale, l’adoption d’un ou de plusieurs enfants est une mesure de protection. Le gouvernement a fait ce choix il y a longtemps et il l’a renouvelé en 2006 en mettant en application la Convention du 29 mai 1993 sur la protection des enfants et la coopération en matière d'adoption internationale et en désignant le ministre de la Santé et des Services sociaux comme autorité centrale.

De plus en plus de pays partenaires et membres de la Convention du 29 mai 1993 sur la protection des enfants et la coopération en matière d'adoption internationale ont déjà mis en place des programmes semblables dont les modalités varient selon leur organisation de services et leur approche de l’adoption internationale. Tout comme eux, en tant que membre à part entière de cette convention, le Québec doit répondre à son obligation envers les pays d’origine de « s’assurer que les parents soient bien préparés » à remplir leur responsabilité d’offrir aux enfants qu’ils adopteront le meilleur espace de vie pour leur épanouissement.

Actuellement, au Québec, un consensus entre les différents partenaires en adoption internationale existe en faveur d’un tel programme de sensibilisation (Secrétariat à l’adoption internationale, organismes agréés, Ordre des psychologues du Québec, Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec, directeurs de la protection de la jeunesse et Fédération des parents adoptants du Québec). Les énergies se concentrent désormais à tout mettre en œuvre pour que ce projet voit le jour et s’inscrive à plus ou moins long terme dans les bonnes pratiques en matière d’adoption internationale au Québec. Une activité spéciale est déjà programmée le 18 novembre 2011, afin d’enrichir les travaux en cours de l’expérience des divers acteurs concernés par une telle préparation.

La secrétaire à l’adoption internationale et directrice générale
Luce de Bellefeuille
Secrétariat à l´adoption internationale

Ministère de la Santé et des Services sociaux

201, boul. Crémazie Est, 1er étage

Montréal, Québec, H2M 1L2

514 873-5226 ou 1 800 561-0246

adoption.quebec@msss.gouv.qc.ca

http://www.adoption.gouv.qc.ca/

mercredi 6 avril 2011

Articles sur cyberpresse concernant l'adoption internationale

Un bébé réservé pour 24 heures

En Chine comme ailleurs, les enfants handicapés risquent de croupir longtemps dans un orphelinat avant d'être adoptés, notamment par des étrangers.

Une fois par semaine, pendant 24 heures, la Chine dresse la liste des enfants sur la touche qu'elle met en disponibilité de façon accélérée. C'est souvent ce à quoi s'en remettent les parents d'ici qui attendent depuis deux ou trois ans et qui veulent accélérer les choses. Les enfants peuvent être «réservés» pendant 24 heures. «Les parents ont 24 heures pour voir s'ils adopteront un enfant qui n'a qu'un rein ou qui n'a pas de jambe», explique le Dr Jean-François Chicoine.

Inutile de dire que les lundis matin sont occupés à la clinique du Dr Chicoine, spécialisée en adoption et en santé internationale. S'il est opposé à la pratique, le Dr Chicoine offre néanmoins son expertise.

En quelques heures, il aide les parents à voir ce que signifiera l'adoption de l'enfant qui pourrait leur être confié. Combien de chirurgies? Combien d'hospitalisations? L'enfant sera-t-il en mesure d'aller à l'école? «Parfois, les parents doivent déménager, parce qu'en région, ils n'auront pas les soins spécialisés dont leur enfant aura besoin. Il n'est pas rare que je leur dise de prévoir deux, trois ou quatre chirurgies dans l'année de l'arrivée.»

Le problème, c'est que même dans les grands centres, les ressources sont limitées. D'ailleurs, précise le Dr Chicoine, sa clinique, tout à fait débordée, n'accepte plus que les cas les plus lourds.

«La réalité n'a plus rien à voir avec celle des années 90. À cette époque, il y avait essentiellement deux groupes d'enfants: les petites Chinoises «du surnombre», qui arrivaient ici très jeunes et en bonne santé. À côté de cela, il y avait ces enfants d'Europe de l'Est qui avaient été mal nourris, qui présentaient souvent un syndrome d'alcoolisation foetale ou des troubles de l'attachement, du comportement ou un retard mental.»

«À l'époque, les problèmes de malnutrition ou de maladies infectieuses se réglaient assez bien. Aujourd'hui, avec les enfants plus vieux et plus lourdement handicapés qui nous arrivent, c'est autrement plus compliqué, autant sur le plan physique que psycho-affectif», s'inquiète le Dr Chicoine.

«La majorité des enfants s'en tirent bien, mais je dirais qu'un tiers des enfants adoptés, ces années-ci, requièrent beaucoup de services de santé.»

source: http://www.cyberpresse.ca/vivre/famille/201104/06/01-4386928-un-bebe-reserve-pour-24-heures.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4386918_article_POS1

Celui qui a écrit cet article devrait revoir ses sources parce que ce n'est pas 1 fois par semaine, mais une 1 par mois que des propositions d'enfants à besoins spéciaux arrivent et les familles ont 72 heures et non 24 pour accepter ou refuser la propostion.

Je n'aime pas non plus le "ton" utilisé pour parler des enfants à qui il manque un rein ou une jambe.  Ces enfants là ont le droit tout autant que n'importe quel enfant d'avoir des parents et ne sont pas moins en santé pour autant.


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Adoption internationale: des enfants plus âgés et souvent handicapés


Maintenant que les enfants qui peuvent être adoptés à l'étranger sont plus âgés qu'avant et souvent handicapés, la démarche des couples est plus périlleuse et compliquée que jamais, quand elle ne se conclut pas carrément par une prise en charge à la DPJ. Portrait d'une adoption internationale qui cherche à être éthique, mais dont le portrait n'est plus aussi rose qu'avant.


Ces derniers temps, il y a eu à peine 500 enfants adoptés annuellement par des Québécois à l'étranger, alors qu'il n'était pas rare d'en voir arriver près d'un millier dans les années 90. Qu'est-il arrivé? Le Dr Jean-François Chicoine, qui a le sens de la formule, résume la chose en quelques mots. «De nos jours, il y a suffisamment d'Indiens riches pour prendre en charge les bébés indiens.»

Les bébés très jeunes et en santé, s'entend.

Car depuis que le nombre de pays ayant adhéré à la convention de La Haye s'est multiplié, l'adoption nationale est de plus en plus répandue. En clair: un enfant indien - ou colombien ou russe - qui devient orphelin sera idéalement confié à un membre de sa famille élargie, ou à quelqu'un de son propre pays. Ce n'est qu'en dernier recours qu'il pourra être adopté à l'étranger.

Résultat: les enfants qui peuvent finalement être adoptés par des Québécois (ou des Français, ou des Américains) «sont plus âgés et présentent souvent de légers handicaps», explique Luce de Bellefeuille, directrice générale du Secrétariat québécois à l'adoption internationale.

«Il est important que les gens sachent que l'adoption internationale, ce n'est plus ce que c'était il y a 20 ans, ajoute-t-elle. Au Québec, les enfants adoptés à l'étranger ont maintenant en moyenne un peu plus de 3 ans.»
Rendus à cet âge-là, il est fort possible que les enfants aient été déplacés d'orphelinat en orphelinat, se soient attachés à plusieurs nounous pour comprendre enfin que ce n'est plus la peine d'aimer, et que c'est même dangereux. Quand on leur présente finalement une mère et un père, permanents et aimants, nombreux sont ceux qui n'arrivent tout simplement pas à s'attacher à eux et qui développent des problèmes de comportement souvent incontrôlables.

«Pour la majorité des enfants, être adopté, c'est la meilleure chose qui pouvait leur arriver. Leur malheur, ce n'est pas d'être adoptés, c'est d'avoir été abandonnés», résume la psychologue Diane Quevillon.

Il y a toujours eu de ces enfants qui souffrent de problèmes identitaires, «qui trouvent difficile de ne pas ressembler à leur famille, d'être la seule à avoir les yeux bridés, d'être incapable de parler leur langue d'origine, mais de nos jours, les enfants arrivent souvent avec des problèmes plus profonds», ajoute-t-elle.

Les parents adoptifs sont plus prévenus que jamais que les adoptions peuvent être délicates. N'empêche, ceux qui sont passés par là craignent que cette mise en garde soit insuffisante.

Sylvie raconte qu'en son temps, elle avait été avertie à propos d'éventuels problèmes psychologiques, notamment les problèmes d'attachement. Elle n'a rien voulu entendre. Avec tout l'amour qu'elle avait à donner, elle comptait régler rapidement ce petit problème d'attachement.

Erreur. «Une année, j'ai compté à mon agenda jusqu'à 51 rendez-vous de toutes sortes pour ma fille - le psychologue, le pédiatre, le pédopsychiatre, etc.»

Et ça ne s'est jamais arrangé. Ni les problèmes d'apprentissage, ni les problèmes d'attachement. L'enfant, absolument incapable d'entrer en relation avec les autres, s'est mise à cracher au visage des gens et est devenue de plus en plus intenable avec sa mère. Tout en lui répétant: «Tu sais, je t'aime, maman.»

Au bout du rouleau et après un arrêt de travail, Sylvie a fini par téléphoner à la DPJ, qui a eu tout autant de fil à retordre. «Les intervenantes avaient peur de ma fille», raconte Sylvie.

«On me dirait là, maintenant, que je devrais la reprendre que j'en tremblerais de tous mes membres. En même temps, d'avoir dû appeler la DPJ m'a fait très mal et mon deuil est loin d'être fini.»

Chantale a vécu pareil drame avec son fils né en Europe de l'Est. Comme Sylvie, elle est passée par les pédopsychiatres, les psychologues, même par un généticien. Le diagnostic est longtemps demeuré diffus et pour obtenir des services, elle a fait le parcours du combattant. Dans son cas aussi, les choses ont terriblement dégénéré, et son fils a dû être confié à la DPJ.

Josée, elle, le dit tout de go: avec sa fille, qu'elle a adoptée alors qu'elle avait 2 ans, elle n'a pas eu «une seule seconde de bonheur» tant étaient récurrentes les crises de colère et tant le retard mental était prononcé. Aujourd'hui, sa fille est placée dans un centre d'accueil. «Nous n'avons aucune idée de ce qui va arriver quand elle sera grande.»

Des cas exceptionnels? Ni le Secrétariat à l'adoption internationale ni la DPJ ne tiennent de statistiques sur le sujet.

En France, le pédopsychiatre Pierre Lévy-Soussan croit que 10% à 15% des familles n'arrivent pas à créer de liens avec l'enfant adopté. Les enfants sont alors soit confiés à des services sociaux, soit confiés à des tiers - un pensionnat, par exemple.

http://www.cyberpresse.ca/vivre/famille/201104/05/01-4386918-adoption-internationale-des-enfants-plus-ages-et-souvent-handicapes.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4386928_article_POS1

Quand est-ce qu'on va parler de la majorité des cas pour qui l'adoption d'un enfant à besoins spéciaux ou plus vieux fonctionne bien? 


J'imagine que ça ne fait pas assez vendre?


Oui il faut faire de l'éducation et de l'information, oui, il est important que les parents sachent qu'il n'y a pas de garantie ni en adoptant, ni en mettant un enfant au monde, mais je trouve que cet article ne montre qu'un côté de la médaille et nous donne l'impression que c'est ce qui va arriver en adoptant aujourd'hui dans les circonstances actuelles.